Que dit la recherche de l'intelligence collective et de ses composantes ? À partir d’un exposé de ces dernières, on pourra en déduire ce que chacune nécessite de développement de compétences individuelles et collectives pour leur mise en œuvre. Parler de ces compétences individuelles concernant l'échange, la co-construction, c’est imaginer sans mal combien les émotions joueront un rôle majeur en toile de fond de ces compétences à construire.
Le but de cette activité est pour vous :
Une activité de réflexion à mener en autonomie en vous inspirant de nos pistes de réflexions, si besoin.
Ce que dit la recherche de l'intelligence collective : L'intelligence collective est définie comme
"l'ensemble des capacités de compréhension, de réflexion, de décision et d’action d’un collectif de travail restreint issu de l’interaction entre ses membres et mis en œuvre pour faire face à une situation donnée présente ou à venir complexe. Des capacités qui, par la combinaison et la mise en interaction de connaissances, idées, opinions, questionnements, doutes… de plusieurs personnes, génère de la valeur (ou une performance ou un résultat) supérieure à ce qui serait obtenu par la simple addition des contributions (connaissances, idées, etc.) de chaque individu ». Mack (2004)"
Dimension cognitive qui permet de comprendre le sens de l'action collective.
La compréhension collective. "L’activité collective qui exige la coordination des activités individuelles nécessite elle aussi, l’élaboration d’une représentation de référence dite souvent référentiel commun. Quoique ces notions ne coïncident pas tout à fait, on parle aussi de référentiel opératif commun, de vue partagée, d’environnement cognitif mutuel, d’espace d’information commun, de modèle mental partagé" (Leplat, 1990).
La réflexion collective. "C’est par la réflexion sur ses actions, sur ses savoirs d’expérience, que le praticien (le sujet connaissant engagé dans l’action) peut mieux prendre conscience des stratégies d’actions qu’il a élaborées, et donc pourra les améliorer." (Argyris)
La décision collective. Ce qui est important, c’est que la construction de la décision ait mobilisé l’intelligence collective et les connaissances de chacun des membres de l’équipe.
Dimension relationnelle qui permet de tisser du lien.
Dans tout groupe, il y a des synergies et des antagonismes (Ribette, 1991) et ces derniers ne peuvent pas être supprimés car l’existence du conflit est inhérente à la nature sociale.
Le niveau de confiance et d’entente entre les membres de l’équipe doit également être pris en compte pour comprendre l’intelligence collective. La confiance est alors un actif relationnel qui se définit comme "la présomption que, en situation d’incertitude, l’autre partie va agir, y compris face à des circonstances imprévues, en fonction de règles de comportements que nous trouvons acceptables" (Bidault et Jarillo, 1995).
En guise de conclusion, en lien avec notre sujet sur les émotions et le travail en équipe on peut dire qu'entraîner son intelligence émotionnelle fait progresser :
Nous sommes bien dans le sujet !
1-Reprenez chacune des composantes exposées ci-dessus et demandez-vous quelles seraient les dimensions émotionnelles qui interviendraient dans la liste ci-dessous (Source ) :
2- Situez-vous sur une ligne de développement pour chacune de ces dimensions (de pas développée à développée).
3-Imaginez des pistes pour développer ces dimensions
4-Vous pouvez également :
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À Propos
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