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7 situations de classe qu'on a tous vécues en début de carrière

Loïc
20 mai 2021 17:02
2 mn

Néo-titulaires, professeurs confirmés ou enseignants à la retraite : nous avons tous commencé un jour ! Comment oublier le début de notre carrière tant celui-ci s’accompagne de situations de classe inédites ? Parfois drôles, quelquefois angoissantes ou gênantes, je ne crois pas trop m’avancer en affirmant que, comme moi, vous avez probablement fait face à ces 7 situations de classe !

1. Perdre le contrôle de son cours en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire

Qui n’a pas rêvé de faire le cours parfait ? Pas moi ! Il faut dire qu’en début de carrière, on voit les choses en grand. On peaufine le moindre détail pendant des heures, on répète tel un acteur s’apprêtant à entrer sur les planches : on se croit paré à tout. Et puis…le cours commence. Les élèves ne comprennent pas la consigne la plus simple, votre voix dérape et c’est le fou rire, la CPE vient frapper à la porte pour annoncer que le cours de 16 à 17h est annulé. La moralité ? C’est important d’anticiper, mais on ne peut pas tout prévoir !
 

2. L’incapacité de garder son sérieux face à sa classe

Je ne suis pas prêt d’oublier Pierre, petit sixième qui, tout fier de lui, avait ramené une raquette de plage, pensant que celle-ci lui donnerait l’avantage sur ses camarades en tennis de table. « Ma raquette est plus grosse, Monsieur, je vais gagner ! » me répétait-il. Comment garder son sérieux face à cela ? Après tout, nous ne sommes pas des machines, mais des humains parfaitement imparfaits ! Par conséquent, ces moments de légèretés ne sont pas à fuir, mais doivent être cadrés afin de pouvoir se remettre au travail sérieusement.
 

3. La tentative d’intimidation d’un élève

Si certains élèves parviennent à faire rire, parfois malgré eux, il ne faut pas oublier que d’autres vont malheureusement jusqu’à menacer leur professeur. Si cette situation de classe est inacceptable, il paraît logique que les élèves nous testent, notamment lorsqu’ils ne nous connaissent pas en début d’année. C’est donc d’autant plus probable que ces tests d’autorité aient lieu en début de carrière, là où les élèves sentent qu’il y a des failles dans lesquelles il est plus facile de s’engouffrer. Je me souviens de cette élève à qui j’avais décidé de mettre un mot dans le carnet et qui m’avait dit « Mettez-moi le mot et je vous ramène mon père ! ». Pas facile de gérer une telle situation lorsqu’on débute, mais pas de panique, on apprend à le faire au fil de notre expérience. 
 

4. Le postillon que nous aurions souhaité invisible

Si je devais parier sur une situation de classe que nous aurions tous vécue en tant que jeune professeur, ce serait celle-là ! Quel enseignant n’a pas été gêné la première fois qu’il a aperçu un postillon sortir de sa bouche pour s’envoler jusqu’au deuxième rang sous le regard ébahi des élèves ? Mais rappelez-vous : nous sommes des humains, et les humains postillonnent parfois ! Pour ma part, tant que je ne vois pas un élève ouvrir un parapluie pendant que je parle, je m’accommode assez bien de cette éventuelle situation de classe !

5. La question qui, si elle ne nous a pas tués, nous a laissés sans voix

Vous êtes en plein milieu de votre cours, les élèves sont sérieux, attentifs, ce qui vous permet d’avancer vite. Oui, cela arrive même en début de carrière ! Soudain, une main se lève. Chouette, en plus d’être attentifs, ils participent ! Vous faites un grand sourire et interrogez l’élève : 
— Oui Martin ? 
— Monsieur, est-ce que la lettre “Y” c’est en fait un “i” inventé par les Grecs ? 

Aucun rapport avec votre cours, mais le mal est fait : vous devez réagir… Pourtant, vous êtes sans voix. Mais estimez-vous heureux car il arrive d’être sans voix face à une question tout à fait pertinente, bien en rapport avec votre cours : on appelle cela “se faire poser une colle” ! 
 

6. Paniquer à l’idée de lire le mot d’un parent d’élève

« Monsieur, ma mère vous a écrit un mot. » Mais qu’avons nous pu bien faire de “mal” - encore ? L’espace d’un instant, nous devenons Inspecteur Barnaby et l’interrogatoire personnel commence : Ai-je réprimandé cet élève lors du cours précédent ? Quelle note a-t-il reçue lors du dernier contrôle ? Ai-je oublié de faire quelque chose ? Puis, vient le moment d’inspirer profondément et de se lancer : « Bonjour Monsieur, mon fils a rendez-vous chez l’orthodontiste à 10h30 et devra par conséquent quitter votre cours plus tôt, merci pour votre compréhension ». Ouf, la pression redescend. Nous sommes sauvés - pour cette fois ! 
 

7. Se demander si on a bien été formé à la situation à laquelle on vient d’assister

N’est-ce pas une question incontournable en début de carrière ? Le sentiment d’être dépassé, l’impression de ne pas avoir appris à gérer une situation de classe qui s’est pourtant bien présentée ? Si enseigner implique d’entrer dans plusieurs formes de routines, l’inédit occupe une large place dans notre quotidien d’enseignants et c’est particulièrement vrai lorsqu'on est débutant ! Cette fois-ci, je me permets d’emprunter une anecdote à une amie qui avait appris que, dans son établissement, un élève avait planté ses ciseaux dans le bras d’un de ses camarades… Je vous laisse imaginer la question que le professeur en charge de la classe a dû se poser !

Vous avez une idée de situation de classe qu'on rencontre tous en début de carrière ? Ajoutez-la en commentaire !

 

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14 profs ont trouvé ce contenu utile

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Commentaires

  • Anne — 13 juillet 2021 16:55

    En début de carrière, je voulais trop bien faire, changer le monde ah ah. J'y mettais une énergie folle, non maîtrisée et je me retrouvais exténuée après la classe !

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