LAÏCITÉ - Des séquences en cycle 3 autour de l'arbre à défi
En savoir plus
En savoir plus
Pratique

Sommes-nous tous égaux face au stress ?

Aurélia Le Royer
19 février 2021 11:09
1 mn

Sommes-nous tous égaux face au stress ? Oui et non ! 

Oui, car c'est une réaction physiologique ancrée dans notre patrimoine génétique.

Face à une situation nouvelle, inconfortable, menaçante, nous avons tous les mêmes processus qui se mettent en route. 

D'abord, le système « fuite, attaque puis inhibition » lié à la décharge (entre autre) d'adrénaline qui nous permet en un rien de temps de devenir hyper vigilant et de prendre fissa fissa les décisions qui s'imposent, d'avoir plus d'énergie dans nos muscles pour vite se carapater si besoin ou sortir les crocs ou tout stopper. 

Ensuite, si la menace est écartée, le système dit parasympathique va ramener le calme et on pourra s’exclamer « Pfiou... C'était moins une » ! C'est que l'on appelle le stress aigu ! 

Mais, si la menace persiste, c'est notre système d'endurance qui prend le relais avec décharge (entre autre) du cortisol. Celui-ci, dans un premier temps, permet de créer de l'énergie mais à force il épuise les réserves et court-circuite le bon accès au néocortex et à l'hippocampe apportant trouble de l'attention, de la mémoire, perte d'envie, de motivation, fatigue …. C'est ce que l'on appelle le stress chronique (pouvant aller jusqu’à l'épuisement).

Face à ces mécanismes, nous sommes donc tous égaux.

Cependant, les événements dits « inconfortables et menaçants » ne signifient pas la même chose pour chacun d'entre nous.

On peut classer les stresseurs* (appelés aussi facteurs de stress) en 3 catégories : 

  • les stresseurs événementiels (heureux : mariage, naissance ou malheureux : décès, divorce, licenciement…) ;
  • les stresseurs aigus (voiture en panne, train à l’arrêt en pleine campagne, enfant qui vient de se casser la jambe…) ;
  • les stresseurs chroniques ou récurrents (embouteillage, relationnel avec X, Y….).
     

Certains vont être « stressés » par les voyages, d'autres par une prise de parole en public, d'autres pour trier des papiers....
Nos façons de réagir et leur amplitude ne sont pas non plus les mêmes (de la simple « inquiétude »  à la crise d'angoisse en passant par le ventre noué et les mains moites). Ce qui peut laisser quasi indifférent l'un peut faire verdir l'autre.

Ce sont notamment nos expériences acquises, notre éducation, nos rencontres qui nous rendent différents face au « stress ».

C'est là où il est bon de « triturer » et décortiquer nos éléments déclencheurs, nos facteurs de stress, nos façons de réagir pour mieux nous connaître, agir sur les aspects qui dépendent de nous et aider notre corps à ramener le calme en nous.

Car ce qui est aussi commun en chacun de nous est le fait que nous sommes les seuls responsables de la puissance et de l'emprise que la place du « stress » a pris dans notre vie.

Attention, je ne dis pas que nous sommes responsables des déclencheurs, mais plutôt de la manière dont on laisse le « stress » s'installer en nous... et je ne dis pas non plus que l'on doit s'en sortir seuls !

 

Vous pouvez retrouver Aurélia sur son blog Zen et Prof, sur sa chaîne Youtube et sur sa Page Facebook Zen & Prof.

 

:

7 profs ont trouvé ce contenu utile

PARTAGER

Commentaires

Aucun commentaire n'a encore été publié.

Vous devez être connecté-e pour publier un commentaire.

Me connecter pour réagir

utile

Des articles pratiques et concrets !


pertinent

Un contenu sélectionné par des enseignants


éclairé

Une aide dans le quotidien des enseignants


adapté

Des contenus adaptés à votre profil