La mémoire de travail nous permet de garder en mémoire certains éléments pour les manipuler lorsque nous sommes engagés dans un processus cognitif complexe. Cette capacité n'est pas la même pour chacun de nous et notamment pour les personnes neuro-atypiques qui présentent des troubles de l'apprentissage, « lesquels ont souvent une faible capacité de mémoire de travail » (Gathercole et Alloway, 2008 ; Dehn, 2008).

Deux composantes de la mémoire de travail

La mémoire de travail a une capacité de stockage et une capacité de traitement qui interviennent simultanément durant l’exécution d’une tâche :

• un stockage caractérisé par une rétention de l'information très brève et de faible quantité (plus ou moins sept éléments) ;
• un traitement qu'on peut définir comme la composante cognitive exécutée pendant la tâche.

Proposer des stratégies pour accroître l’efficacité de la mémoire de travail

L’idée est que l’on peut utiliser des stratégies pour soutenir la mémoire de travail en augmentant son efficacité et son fonctionnement, et ce, même si sa capacité ne change pas.

Cette ressource nous propose l'inventaire de ces stratégies regroupées en deux grandes familles, pour diminuer l’effort de traitement lorsque l’effort de stockage est important et diminuer l’effort de stockage lorsque l’effort de traitement est important.

Des stratégies qui doivent pouvoir permettre d'installer des habitudes facilitantes pour nos élèves et ce quel que soit leur fonctionnement cognitif.