De nombreuses recherches montrent ce que l’expérience et la connaissance empirique laissent supposer : l’étendue du vocabulaire à l’école maternelle est un facteur prédictif de la réussite scolaire. Alain Lieury a montré que les corrélations entre réussite scolaire et connaissances lexicales sont plus élevées que celles que l’on peut établir entre réussite scolaire et niveau intellectuel (Alain Lieury, Philippe Van Acker, Marielle Clévédé, Paul Durand, « Les Facteurs de la réussite scolaire : raisonnement ou mémoire sémantique ?, 2e année d’une étude longitudinale en cycle secondaire (5e ) », Psychologie et psychométrie, 1992.)  .

Permettre aux élèves d'enrichir leur vocabulaire et ainsi réduire les inégalités

Au quotidien dans la classe, de par les activités que propose l'enseignant·e, les enfants découvrent de nouveaux mots qu'ils s'approprient pour à leur tour s'exprimer, raconter ou se dire.

L'exposition à un vocabulaire riche sur le temps scolaire devrait ainsi pouvoir réduire les inégalités d'usage à la maison. Effectivement le contexte socio-culturel dans lequel évolue l'enfant a une grande influence sur son niveau de langue. L'attention portée à son langage, l'exigence qui lui est, ou pas, demandée pour formuler ses idées, formuler ses demandes sont diverses et donc sources d'inégalités qu'un enseignement explicite et dirigé par des séquences spécifiques, des activités régulières devrait pouvoir combler.

Proposer un outil qui permette de faire en sorte que la mémorisation du vocabulaire soit durable et transférable

Cette ressource propose de nous montrer pas à pas comment construire une fleur de langage qui permettra, de lister les mots utilisés, entendus, de les catégoriser et donc de faciliter leur mémorisation et réemploi.