La notion de cadre peut se définir comme l’ensemble des gestes, règles et habitudes qui donnent à la classe une stabilité dans laquelle élèves et enseignants peuvent évoluer. Pour le poser et le faire vivre, il s'agit donc de :

• identifier le cadre interne qui est le nôtre en tant qu’enseignant·e pour nous sentir légitime ;
• définir l’organisation spatiale et temporelle de ce cadre ;
• choisir des outils et des modalités pédagogiques pour poser / maintenir / faire évoluer ce cadre ;
• identifier les modes d’interactions et les règles de ce cadre ;
• co-construire les conséquences des manquements : sanction / réparation / restauration.

Réfléchir aux sanctions, aux manquements à tête froide pour s'éloigner tant que possible de l'arbitraire

Cela peut paraître contre-intuitif que de penser aux sanctions, aux manières de signifier les manquement à ce qu'on aura construit comme cadre avec ses élèves, pourtant admettre que les manquements sont inévitables donc les envisager comme possibles permet d'y réfléchir comme faisant partie du cadre et de son fonctionnement.

Ce thermomètre, à adapter selon les niveaux, peut à mon sens être un outil explicite pour donner à voir à chacun·e et à l'ensemble où on en est dans son respect du cadre. Un outil donc à tester, à construire en étroite relation avec sa pédagogie et ses manières de poser le cadre et de le faire vivre. Cela peut permettre d'aborder avec nos élèves :

• la signification de chacun des niveaux ;
• la manière (qui / quand) de décider du changement d'échelon ;
• la typologie des manquements qui fait monter dans le thermomètre ;
• ce qui est négociable et ce qui ne l'est pas.
   

Comment cadrer les temps d'apprentissages en classe ?

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