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Quand on est au cœur d'un projet, de multiples tâches nous traversent l'esprit en un temps record. On virevolte entre « Je dois trouver six draps blancs, deux bonnets de bain verts, des parapluies roses pour le tournage des mes élèves dans le court- métrage sur le sexisme ! », « Il faut que j'appelle le théâtre de ville pour caler une date de représentation ! », « Mince j'ai oublié de rappeler l'astronome pour changer l'heure de sa venue en classe ! »... On pense donc en permanence à « ohlalatoutcequ'ondoitfaire », on a parfois l'impression d'avoir la tête qui implose et on développe une tendance à la tachycardie.
Lorsque cela m'arrive (et c'est souvent), je me pose, je respire et je commence par lister l'entièreté de mes missions. J'essaye de ne rien omettre : de la tâche la plus insignifiante à la plus importante. Ensuite, je fais un rétroplanning : je pars de la restitution finale du projet (représentation sur scène, impression d'un livre écrit par les élèves...) et je répartis chaque mission par semaine. Ainsi, j'ai une vision globale et temporelle de ce que je dois accomplir, je sais exactement comment je dois m'organiser et je peux arrêter d'y penser toutes les cinq minutes.
Terminer le programme, réaliser des évaluations, remplir les bulletins, prendre contact avec son prochain établissement, préparer ses commandes, etc. Tant de choses à faire en si peu de temps, mais rien n'est impossible !
Quand on s'est lancé sur un projet, on s'en sent généralement pleinement responsable et on veut souvent tout en assumer de A à Z . Mais voilà, parfois la charge est un peu trop lourde, parfois la classe du projet est vraiment difficile à gérer, parfois on sort de la grippe et on a pris du retard... Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à demander de l'aide et/ou déléguer.
Bien sûr, vous allez le faire sur des petites tâches mais c'est toujours ça de moins à faire. C'est toujours mieux de plier en deux les 700 feuilles A4 que vous avez prévues en guise de carnets de notes pour les élèves de 3° avec cinq collègues en salle des professeurs que seul·e pendant deux heures chez vous dans votre canapé. C'est aussi plus simple de demander à votre collègue qui est doué·e en informatique d'intégrer et modifier le visuel que vous avez trouvé sur internet pour l'invitation à la représentation théâtrale de vos élèves, plutôt que de manquer de passer l'ordinateur familial par la fenêtre parce que l'informatique, ce n'est pas votre truc...
Bon d'accord, on a envie que le projet fonctionne auprès des élèves, on a envie que ce soit réussi, qu'il y ait du plaisir, de la découverte, des apprentissages, de l'investissement... Mais ce n'est pas pour autant qu'on ne peut pas prendre un peu de recul et voir les choses sous un autre angle. On a le droit de faire preuve de pragmatisme, revoir ses prétentions, constater que certains pans de notre projet ne tiendront pas dans les délais qui sont les nôtres et faire une coupe franche sans que cela en dénature l'essence même.
On a aussi le droit de se dire que ce ne sera pas parfait et que d'ailleurs ce n'est pas le but, que ce n'est pas grave, que ce qui compte c'est le chemin qu'on a parcouru avec les élèves, l'aventure pratique et réflexive qu'on leur a fait vivre et qu'on a vécue avec eux.
On se lâche et on profite du moment où le projet lancé prend vie avec vos élèves !
Professeure de français au collège
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