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Et voilà, les conseils de classe se terminent et il va vous falloir déployer une énergie considérable pour mettre vos élèves en activité, faire en sorte qu’ils et elles sortent leurs affaires et se mettent à rédiger leurs réponses…
Vous le voyez déjà venir le fameux “trop la flemme M’dame” ? Il est vrai qu’avec les vacances en ligne de mire, pas facile de trouver encore de la motivation, pour vos élèves comme pour vous d’ailleurs. Passer par d’autres formes scolaires peut être une piste à explorer, pour terminer l’année en travaillant tout autant mais dans une atmosphère plus légère.
Et si nous regardions un moyen de faire autrement : en utilisant des activités à manipuler, pour entrer dans l’activité et ainsi favoriser le passage à l’écrit ?
On a toutes et tous déjà vu ces livres pour enfants, où il faut soulever, tourner, glisser, etc. L’effet est garanti ! Eh bien dans ma classe, c’est pareil : à peine le lot d’étiquettes posé sur leur table, que mes élèves s’en emparent et commencent à les manipuler. C’est systématique ! Alors même que je n’ai pas encore donné les consignes…
Cette forme de curiosité apporte une vraie bouffée d’oxygène quand on rame depuis des jours à mobiliser nos élèves. Alors, pourquoi ça marche ? Dans cet article, nous verrons comment les activités à manipuler peuvent être des réponses, au regard des 4 piliers d’apprentissages de Stanislas Dehaene.
D’abord, cela répond à un besoin physiologique de bouger… On le sait bien, être assis dans la même position pendant 6 heures par jour n’est pas la meilleure solution pour se sentir bien. Là, il y a déjà une forme de mobilité, au moins des bras.
Ensuite, c’est un très bon moyen de rendre les élèves actifs cognitivement (pilier d’apprentissage de l’engagement actif). Or, on sait bien que cela est très important pour permettre les apprentissages. Pour apprendre, il faut le vouloir, il faut s’engager dans la tâche.
Enfin, cela permet aux élèves de se concentrer d’abord uniquement sur les notions, avant de mettre en mots pour rédiger. Or, on sait que la charge cognitive est limitée. Séparer ces deux temps de travail permet d’éviter la saturation, si toutefois la manipulation en elle-même est aisée.
Le fonctionnement par essai-erreur est ainsi facilité. Il suffit de déplacer une étiquette pour la remettre à la bonne place (pilier d’apprentissage du retour sur erreur). L’erreur se corrige facilement, le feedback est immédiat et aisé.
Et surtout, les élèves vont au bout du travail, jusqu’à ce que tout soit juste. On sait bien qu’à l’écrit, les élèves ont du mal à revenir sur leur production pour l’améliorer, la correction n’est pas toujours prise. Ici, le fait de manipuler avant va permettre aux élèves de rédiger en sachant qu’ils et elles ont compris : c’est bien plus engageant.
Du coup, le passage à l’écrit est facile, spontané… ce qui n’est pas du tout gagné quand on commence par essayer de leur faire prendre le stylo ! Il va servir de consolidation de la notion, puisque les élèves vont devoir dire avec leurs mots ce qui aura été vu dans l’activité.
Enfin, si l’activité se réalise à plusieurs, vos élèves vont profiter de la coopération (confrontation des idées dans le groupe et entraide), un levier pour les apprentissages.
Ségolène Paris, professeure de SVT au collège depuis 2007, membre de la Team Ludens depuis 2020 et autrice du blog Le boulot pédago de Ségo
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