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Ce·cette collègue, vous la reconnaissez grâce à des signaux clairs :
Donc de fait, il·elle nous agace et devient un sujet de conversation. Des heures et des heures passées à se demander ce qu'il·elle a inventé, invente et inventera (on notera la maîtrise des temps) pour nous casser les pieds. Alors on finit par déterminer qu'on ne l'aime pas et qu'il·elle n'a qu'à rester dans son coin, lâche-nous-la-grappe-merci. Sauf que ça reste un problème. De votre côté, vous pouvez peut-être faire quelque chose : voir l'épine. Avant de dire que vous ne comprenez rien, lisez donc la suite.
L'idée ici, ce n'est évidemment pas de devenir psychologue attitré de ce·cette collègue, vous n'êtes en effet pas là pour ça (et vous n'avez franchement pas le temps ni même l'envie de le faire). L'idée est de ne plus perdre d'énergie à pester contre cette personne, mais de voir que, manifestement, cette personne a un souci.
"Une épine plantée dans un mollet, dans le ventre ou dans le...Voilà. Bref. Peu importe l'endroit, une épine plantée quelque part, ça fait mal. "
Et ça rend maussade. Désagréable. Pénible. Relou. Antipathique. Vous n'avez pas besoin de chercher d'où vient cette épine (une enfance difficile, des frustrations à l'adolescence, un échec cuisant dans la vie privée, on ne sait pas), vous avez juste à vous dire que cette épine existe. De cette façon vous changez juste de positionnement par rapport à cette personne. D'un jugement définitif, vous passez à une posture empathique, et c'est d'abord à vous que ça fait du bien ! Parce qu'en même temps, vous comprenez que les "attaques" ne sont pas dirigées contre vous personnellement et ça vous libère de toute envie meurtrière de revanche intempestive (qui, comme vous le savez, ne sert à rien).
On vous sent déjà monter sur vos grands chevaux. Lâchez votre cravache et posez votre selle. On n'a pas dit qu'être empathique était synonyme de ce fameux adage Trop bon trop... ". Accepter de voir et comprendre que la personne en face de nous a une épine mal placée ne signifie pas perdre son sens critique et laisser tout faire. Ça signifie juste que, quand ce·cette collègue mal dans ses baskets viendra vous titiller, au lieu de vous mettre à bouillir intérieurement en imaginant toutes les insultes que vous pourriez lui balancer, vous arriverez à voir que c'est lui·elle qui se sent mal et que vous n'y êtes pour pas grand-chose. En adoptant cette posture, vous êtes beaucoup plus à même de dire STOP et de dire calmement, avec des mots simples, que vous n'êtes pas d'accord.
Ce qui est vraiment intéressant avec cette histoire d'épine, c'est que vous pouvez vous entraîner à voir les épines de tout le monde, tout le temps. Chez les collègues, chez les élèves, chez la boulangère, chez votre voisin, chez mamie Jacqueline. Le seul risque que vous prenez est de moins vous énerver dans la journée. Ah tiens, on allait oublier quelqu'un dans la liste : chez vous, ça marche aussi !
Et pour retrouver un outil concret de communication qui permet d'exprimer ses émotions et ses problèmes sereinement (ou son amourà vous de choisir), faites un petit tour du côté de la Communication Non Violente.
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