Personnaliser vos contenus
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Le cycle 2 est le cycle central de l’apprentissage de la lecture. La réflexion et les activités à développer pendant les trois années du CP, du CE1 et du CE2 sont cruciales pour l’entrée en « littératie », d’après le terme très évocateur des Canadiens. Je vous propose ici des activités que j’ai déjà eu l’occasion de mettre en place dans mes classes - la lecture étant pour moi le fondement de mon fonctionnement pédagogique, qu’il ait été de REP ou non, de cycle 2 comme de cycle 3, de centre ville ou de zone rurale. Il vous suffit de venir comme vous êtes (!) et de prendre, de laisser, de vous inspirer ou d’adapter les pratiques proposées ici.
Comme le disent les textes, « le cycle 2 constitue une période déterminante pour la lecture », un enjeu majeur pour les enseignant·es, pour les élèves et leurs parents. J’ai débuté dans une école dont le projet central était la lecture en tant qu’outil d’intégration et d’émancipation.
Ainsi formée, cet enseignement a toujours été au cœur de ma pratique enseignante. J’ai donc cherché des idées et développé des moyens de faire de la lecture le fonctionnement central de ma pédagogie. La pratique régulière et pluriquotidienne fait de ma classe une classe-bibliothèque, où une grosse zone de notre espace est dédiée aux livres et à la lecture.
Je vous propose ici une liste d’activités à mettre en place au quotidien, de la plus simple à la plus complexe (la cerise sur le gâteau, en quelque sorte).
Une petite visite chez le Suédois, une séance d’arts plastiques et hop, chaque élève dispose de sa boîte à livres, son espace personnel et presque intime de lecture. Les élèves investissent émotionnellement très fort ce petit outil et l'utilisent avec appétit et gourmandise. Dans ma classe, on change les livres de la boîte à livres tous les lundis matins, et le nombre de livres empruntés varie dans l’année. On peut également faire varier la nature des ouvrages : documentaires, magazines, albums, romans (et zou : séance sur les types de livres et types de textes). On peut aussi proposer aux élèves d’apporter des livres de chez eux ou elles.
Grâce à un carnet (à spirales, carreaux 5x5, 9x14 qui pourra s’agrandir au cycle 3 comme proposé par Marie-Christine dans cet article), on garde la trace des lectures de l’année, qu’elles soient faites en classe ou à la maison, pendant les vacances par exemple. Les modèles de remplissage sont variables : on peut y coller une image de la couverture (noir et blanc ou mieux en couleur), le titre, l’auteur ou autrice et l’illustrateur ou illustratrice, la maison d’édition, le nombres de pages, la nature du livre, un résumé, des mots-clés, un avis (un emoji, une pastille de couleur, un petit bonhomme Télérama), un passage préféré, une illustration, etc.
Vous pouvez aussi prévoir un exemplaire de carnet de lecture de la classe, en identique ou en modèle plus grand, plus chic, que des élèves responsables peuvent compléter. Au fil de l’année, on se replonge avec plaisir dans notre parcours de lecture.
Je vous conseille de commencer le jour de la rentrée : on théâtralise pas mal, on met en scène avec un tissu noir qu’on enlève, roulement de tambour, etc., pour découvrir « le livre préf’ du maitre ou de la maitresse » ! Ensuite, carnet de lecture (vous aurez préparé la photocopie de la couverture du livre en petit) et on pose ensemble en ce jour de rentrée une pratique collective de lecture qui deviendra individuelle par la suite, plus ou moins vite selon votre niveau de classe.
La première semaine, ce sont les livres préférés de l’enseignant ou de l’enseignante, puis on embraye sur ceux des élèves (un livre par semaine ou par quinzaine). Vous pourrez moduler selon le niveau de votre classe et différencier selon vos élèves en difficulté par exemple, en ne demandant que le passage préféré, qu’une page, qu’un chapitre… ou au contraire lâcher la bride et faire lire le roman entier par les plus véloces !
Cette activité institutionnelle a du bon et permet une pratique quotidienne d’un temps de lecture et d’un temps de pause, souvent bienvenu dans la journée. À vous de le placer au moment où vous sentez que la classe a besoin de se recentrer, soit de manière institutionnelle dans l’emploi du temps, soit à votre gré selon les besoins du jour. Ce temps concerne aussi l’enseignant·e, qui montre ainsi aux élèves un adulte en train de lire son livre, ce qui est parfois le seul exemple à disposition de certains enfants. Et ce temps vaut de l’or pour nous : vous verrez l’ambiance toute particulière de ce moment. Peu à peu, les élèves en veulent davantage (et nous aussi !).
Oui, même pendant la récréation ! Vous pouvez mettre à la disposition de vos élèves une caisse de livres, quelques magazines, les livres de prêt, etc., avec une nappe pour s’asseoir et quelques règles. Par exemple : les livres restent dans la boite jusqu'au coin de lecture préalablement choisi et validé dans la cour, on s’assoit sur la nappe (là encore chez le Suédois, 2m de tissu au mètre et une belle nappe de 2x1,5) et on lit calmement. On peut aussi désigner un ou une élève responsable de porter le matériel, voire de gérer le coin lecture en récré. Dans ma classe, ça marche, même en hiver ! Cela permet aussi à certains enfants d’échapper à la frénésie de la cour de récré, qui peut être source de stress pour eux et elles, tout en étant dans la récré avec les autres.
Après quelques détours par les pratiques canadiennes, vous pourrez revenir avec la méthode DECLIC (Déchiffrer, Enrichir son vocabulaire, Comprendre, Lire avec fluidité, Intégrer les règles de l'atelier et Culture littéraire), d'après la méthode CAFE originelle, dans votre escarcelle.
Personnellement, j’en ai gardé la lecture à soi, la lecture à deux (activité 7) et les mini-leçons. Les bases de la méthode sont que toutes les étapes de lecture sont à apprendre, et donc à enseigner. On apprend à choisir un livre « à sa pointure », on apprend toutes les compétences de lecteur et lectrice qui vont rendre autonome en lecture et on lit, on lit, on lit !
La « lecture à soi » est un moment où l’on se met dans sa bulle. Dans ma classe, on investit tous les coins et recoins, on se fait une cabane du bureau et on se pelotonne dessous pour lire, on a des galettes de chaises (à rajouter dans la liste chez le Suédois !) et des petits tabourets. On s’isole ou on se met près de son copain ou de sa copine, mais on lit « pour soi ».
Comment cadrer les moments d'apprentissage en classe ? Comment réguler le bruit de la classe et capter l'attention de ses élèves ?
La suite de la lecture à soi, toujours dans le DECLIC : on apprend à lire à deux. Cela implique de choisir un ou une partenaire de lecture avec qui ça colle bien, au niveau émotionnel et/ou de lecture. On choisit un lot de deux livres identiques, on s’assoit à côté, on se décide sur la lecture que l’on veut faire (1 chapitre, 1 page, 1 paragraphe, 1 phrase, 1 mot, etc.) chacun et chacune et on chuchote pour pouvoir profiter de ce moment sans avoir mal au crâne en 5 minutes ! Côté matériel, je vous conseille de prendre des grands sacs de congélation pour y ranger soigneusement les paires de livres stockées dans la caisse de la lecture à deux.
Parfois appelée « lecture offerte », j’en fais un voyage au long cours. Grâce à de nombreux ouvrages édités dans ce sens, comme les feuilletons de la mythologie en 100 épisodes, ou n’importe quel roman un peu conséquent à portée de votre niveau de classe, embarquez pour un voyage de plusieurs semaines dans une histoire.
On résume les épisodes précédents, on anticipe sur la suite des aventures, sur les émotions des personnages, on dessine, on garde une trace, on répond à des questions, etc. Les utilisations sont multiples et sauront s’adapter à vos envies, vos besoins, vos idées ! C’est un type de lecture où on apprend à attendre, à patienter, à imaginer, à accepter de ne pas tout avoir tout de suite, à rêver, à partager, à se créer une culture commune. Le bonheur de la lecture, quoi !
On arrive dans le plus compliqué selon les écoles et on sait bien que les disparités sont énormes parfois à ce niveau-là. Néanmoins, on peut se lancer avec pas grand-chose, quelques idées et de la bonne volonté ! En effet, il existe plusieurs moyens de se constituer une bibliothèque de classe assez facilement.
Vous pouvez faire appel aux parents pour qu’ils et elles désherbent leurs propres rayonnages. Une fois les enfants grandis, certains parents acceptent de se défaire de leurs livres de littérature enfantine (personnellement, je ne le ferai jamais mais ça m’arrange que tout le monde ne fasse pas comme moi !). On peut aussi faire les déstockages des bibliothèques municipales ou d'entreprises qui sont une mine. Bien sûr, vous pouvez aussi acquérir sur les vide-greniers des lots de livres pour une somme très modique et même faire pleurer un peu les vendeurs en leur disant que c’est pour votre classe et que vous payez de votre poche (ce qui est souvent le cas hélas…).
Il existe aussi les éditions Lire c’est partir, où les livres sont à 0.80€ en version papier ou audio. Le choix s’étoffe d’année en année et ce sont des livres hyper intéressants pour se constituer une bibliothèque de classe.
Gardez en tête que cela peut prendre du temps, que vous ne remplirez pas votre étagère en deux mois, mais que le temps et les occasions s’en chargeront. Et dites bien à tout votre entourage que vous avez besoin de livres pour votre classe, le réseau, ça marche pas mal aussi.
Cette activité se positionne à cheval sur l'activité précédente et la suivante. En effet, il est important, utile et agréable de travailler avec un lot de livres thématiques dont les thèmes correspondent à votre vécu de classe. On réunit ainsi des livres de différents types sur un thème et on lit, on lit, on lit ! Puis on en discute, on présente, on expose, on affiche, on questionne, on débat.
Les thèmes sont en lien avec votre thématique du moment en classe : les abeilles, les maisons, les documentaires, les albums de Noël, les livres de Fred Bernard et François Roca, les éditions Lire c’est partir, les loups, les métiers, le handicap, la mythologie, etc.
Pour vous aider dans la constitution des thèmes et des livres, vous pouvez visiter des sites comme Ricochet ou des blogs de collègues qui ont des ressources fantastiques (Bout de gomme, Sanléane & Co !)
Pour cette activité, on arrive dans le plus compliqué. En effet, les disparités territoriales font que cet équipement n’est pas forcément accessible où vous enseignez. Dans le cas où vous n’auriez pas accès à une bibliothèque de quartier, il existe parfois des systèmes de prêt aux collectivités par certaines agglomérations, par les Inspections ou encore par Canopé.
Pour celles et ceux qui travaillent dans une ville disposant d’une bibliothèque centrale ou des bibliothèques de quartier, je vous conseille d’investir à fond ce service. Parfois, des séances régulières sont proposées avec un animateur ou une animatrice. Si c’est le cas, foncez ! Dialoguez avec la personne en charge de votre classe, exprimez vos envies, vos projets de l’année, vos questionnements. Intégrez-la de manière positive à votre préparation pédagogique.
Que ce soit auprès des enfants voire des parents, profitez de ces temps de pratique de la bibliothèque pour familiariser les élèves avec ce lieu, son fonctionnement et ses contenus. Les séances de bibliothèque peuvent être en début de séquence pour introduire un thème, en milieu pour soutenir les apprentissages ou encore en fin de séquence pour ouvrir des perspectives ou faire le bilan. Parfois, vous n’aurez pas de prise en charge mais vous pourrez tout de même accéder au lieu en visite libre. Profitez-en aussi même si cela vous demandera un peu plus de préparation.
De plus, les bibliothèques organisent parfois des animations thématiques, des lectures publiques ou des rencontres d’auteurs et autrices. Pour cela, faites-vous connaître et manifestez votre envie de bénéficier de ce genre d’interventions !
Enfin, vous pourrez toujours emprunter des ouvrages pour la classe pour alimenter votre bibliothèque de classe, souvent pour une durée de plusieurs semaines, ce qui vous permettra d’utiliser ces livres en classe et de faire tourner auprès de tous vos élèves.
Cette pratique se démocratise énormément et on trouve des ressources très (trop !) nombreuses dans la blogosphère enseignante. Un rallye lecture consiste en un lot de livres (albums, romans, documentaires) et une série de questionnaires relativement courts sur l’œuvre intégrale. Il s’agit de questions de compréhension générale sur le déroulé de l’histoire, les personnages ou les événements majeurs. Il existe toutes sortes de rallyes : par thème le plus fréquemment, par auteur ou autrice parfois, par nature plus rarement (albums, documentaires, maisons d’édition, etc.).
Je vous invite à mettre en scène cette activité en faisant une cérémonie d’ouverture, en remettant des diplômes en fin de session, en faisant des points réguliers pour relancer les élèves qui en ont besoin, en élisant le préféré de la classe, etc. Lâchez-vous sur la théâtralisation ! Vous pouvez enchainer les rallyes ou bien laisser des pauses entre deux. Le problème majeur de cette activité est bien sûr de disposer des ouvrages en quantité suffisante. En effet, il faut quasiment envisager un exemplaire par élève. Vous pouvez néanmoins en avoir moins si vous ne prévoyez pas de faire des temps collectifs sur les rallyes, mais en ateliers par exemple.
Je vous conseille de vous rapprocher de vos collègues de la même école, d’autres écoles, de vos connaissances de l’INSPÉ, des conseillers et conseillères pédagogiques pour à la fois faire état de vos besoins et proposer des échanges de rallyes. En effet, si je dispose dans ma classe d’un rallye sur les loups pour début CE1, je peux l’échanger avec ma collègue de CP pour sa fin d’année si elle a de bons lecteurs et lectrices... Et ainsi développer un réseau d’échanges hyper constructif.
De plus, vous pouvez utiliser l’excellentissime ouvrage « La Lavande et le serpolet » de l'École des loisirs, qui reprend in extenso les textes d’ouvrages classiques de leurs collections. Seules les images sont épurées et la mise en page adaptée au format manuel. Il existe également un cahier d’exercices, de questions de lecture et de production écrite. Toutefois, le niveau et la quantité de questions en font davantage un ouvrage de lecture suivie de haut niveau que de rallyes. Néanmoins, Lutin Bazar a eu la génialissime idée de fabriquer des questions simples en mode rallye. Il existe même deux niveaux : quatre ou huit questions avec les réponses, qu’on imprime sur du papier couleur, on plastifie et hop, utilisation en autonomie !
Cette activité n’arrive qu’en 13ème position, car elle peut être compliquée à mettre en place. Effectivement, c’est une démarche active d’appropriation de la lecture, une pratique pédagogique qui n’est pas innée quand on sort de formation et que l’on n’est pas forcément rassuré·e sur sa pratique.
La lecture suivie pour tous et toutes est le fait de travailler sur un texte issu de la littérature jeunesse (album, roman ou autre) pour travailler la compréhension et la langue avec toute la classe, quels que soient le ou les niveaux de classe. Là encore, les innombrables ressources trouvées sur le net peuvent tout aussi bien vous faciliter la vie ou vous la compliquer. Il vous faudra faire des recherches ciblées, au risque de vous y perdre pendant des heures ! Toutefois, si vous disposez de l’envie et du temps nécessaires, vous pourrez créer vous-même vos lectures suivies et je vous conseille à nouveau de vous trouver des collègues avec qui travailler : l’intelligence collective est un véritable atout ici encore !
Par exemple, je commence un cycle cirque en EPS, je vais travailler sur « Le voyage d'Oregon » en lecture suivie pour mes CP-CE1 et constituer un lot de livres et un rallye lecture sur le cirque. Ensuite, vous établirez des questions de compréhension fine du texte et de l’implicite, des questions sur le fonctionnement de la langue en fonction des compétences travaillées à ce moment-là. Si vous ne disposez pas du temps nécessaire, utilisez ce que vous trouvez en ligne en vous l’appropriant quand même suffisamment. Je vous conseille d’avoir quelques exemplaires du livre en classe et de donner un exemplaire du tapuscrit à chaque élève pour travailler dessus en surlignant, entourant, coloriant, etc. (tapuscrit que vous pourrez trouver parfois en ligne ou bien le dicter ou le taper vous-même). Pour moi, il est important que le vécu commun de la classe passe par la lecture suivie même, et surtout, en ayant une classe multi-niveaux !
Les échanges de lecture entre classes peuvent s’envisager selon diverses modalités. Il faut tout d’abord des collègues volontaires, quel que soit le niveau de classe. On peut envisager de travailler sur le même thème et de s’offrir des lectures préparées sur ce thème adaptées au niveau des élèves concerné·es, on peut décider de faire des lectures solo ou des lectures de groupes, des lectures classiques ou des lectures plus ou moins mises en scène. On peut tout aussi bien prévoir des échanges sur le mode débat ou bien encore une exposition à partir des livres lus et présentés. Au contraire, on peut aller présenter le thème de notre classe aux autres classes de l’école, aux classes de la maternelle ou même à la maison de retraite, on peut même, si la synergie est là, travailler avec le périscolaire autour de la lecture pour monter une action commune.
Une semaine, l’élève de ma classe va lire dans la classe de mon ou ma collègue et la suivante, on inverse. Ou bien on prévoit des semaines d’échanges lors desquelles les lectures offertes aux autres classes sont regroupées. À chaque fois, les modalités sont quasi infinies et ne sont limitées que par votre imagination et la bonne volonté de toutes et tous ! Continuez à vous faire plaisir.
Il s’agit pour moi de la cerise sur l’énorme gâteau de la lecture ! En tant que bébé enseignante, j’ai débarqué il y a 22 ans dans une école particulière : une école centre-lecture qui accueillait des classes pour travailler spécifiquement pendant une semaine sur la production d'écrits et la lecture (les classes-lecture). J’ai donc eu la chance, bien que cela n’ait pas été toujours facile, de démarrer ma pratique professionnelle dans un contexte très riche. L’expérience la plus enthousiasmante était la réalisation, chaque année, d’une expo-vente de livres.
D’une année sur l’autre, les classes de cycle travaillaient des auteurs ou autrices, des thèmes, etc. en découvrant des dizaines d’ouvrages, en apprenant à les connaitre, à les aimer, à ne pas les aimer, à les lire, à les défendre en comité de lecture. Ainsi, juste avant Noël (ben oui, faut ce qu’il faut !), on faisait une journée entière de vente de livres où les conseillers, conseillères, vendeurs et vendeuses étaient les élèves. De nombreuses animations autour de la lecture et de l’écriture étaient proposées en marge de cette vente de livres : des lectures publiques, des saynètes, des ateliers d’écriture, des expositions d’art.
Pour cela, il fallait passer commande auprès du ou de la libraire du quartier. Et hop, les bons de commande, les calculs de quantité, de prix, de pourcentages de remise, les affiches confectionnées lors des séances d’arts plastiques à distribuer dans tout le quartier : tout y passait ! L’école était une ruche, l’effervescence était à son comble. Nous ressortions de là exténué·es, mais ravi·es de cet engouement massif des élèves, des parents, du quartier tout entier. Et les bénéfices alimentaient la coopérative de l’école pour racheter des livres pour la BCD. Le cercle vertueux par excellence !
Alors bien sûr, c’était il y a plus de 20 ans. Le contexte professionnel et sociétal a changé, mais l’idée est tout à fait utilisable ! Le fait est que travailler la lecture et l’écriture, dans un but aussi ouvert, donne une dimension incroyable à toutes les activités proposées en classe, qui deviennent « pour de vrai ». Le jeu en vaut réellement la chandelle.
Professeure des écoles en élémentaire depuis 2000
Classe flexible (avec les ceintures, beaucoup d’imagination mais sans le joli matériel)
Mentore ÊtrePROF
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Merci pour ce super article, très bien expliqué, direct et facile à mettre en oeuvre ! Bravo.
Super chouettes idéesqui rencontrent mes envies pédagogiques! Merci ♥️