Personnaliser vos contenus
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Vous vous souvenez de la fois où vous étiez devant l’écran de votre ordinateur en vous disant : « Ok, c’est cool, mais je suis censé·e faire ce cours comment ? »
Cet article est une liste de blogs et de ressources qui concernent l’enseignement de l’histoire-géographie en lycée professionnel (3e prépa métiers, CAP, seconde, première, terminale).
Sans proposer de recette miracle qui a réponse à tout, il a pour objectif de procurer des bouées de sauvetage en cas de difficultés de conception de son cours, mais aussi des outils pour d’ambitieux projets, qui sait ? Il est à destination des nouveaux collègues qui arrivent dans la profession, mais aussi des collègues déjà en poste, car proposer des idées au collectif n’est jamais négatif.
Question a priori naïve, il n’est cependant jamais vain de rappeler la nécessité de consulter cette ressource. Il nous est demandé de suivre un programme, le connaître est déjà un bon début.
Le site ministériel Eduscol offre un accès aux programmes et aux ressources utilisables pour savoir ce qui est attendu. De plus, sans s’imposer trop sur notre pratique pédagogique, on peut y trouver un squelette de réflexion, ou bien, a minima, des idées pour organiser nos séances et nos séquences.
Notre pluridisciplinarité exige de nous une maîtrise des connaissances peut être plus adaptative. Retenir toutes les connaissances nécessaires à tous nos programmes de tous les niveaux du LP est de l’ordre du surhumain, si vous voulez mon avis... Je veux dire ici la chose suivante : sans avoir de lacunes criantes en histoire, géographie ou EMC, il est parfois nécessaire de nous appuyer sur des sites disciplinaires de qualité.
Dans cette quête du contenu et de la structure de séance, comme de séquence, quelle meilleure aide que celle venant de celles et ceux qui ont déjà œuvré avant nous ? Sans rentrer dans le plagiat caractérisé qui ne mènerait à rien, ces blogs de collègues ont deux atouts non négligeables : permettre l’accès à des ressources documentaires auxquelles on n’aurait pas forcément pensé et se faire une idée de ce qu’on entend par séance ou séquence.
Il m’était impossible d’écrire cet article sans faire un passage par le numérique. L’histoire comme la géographie nécessitent des compétences disciplinaires tout à fait spécifiques (cartographie et problématisation de légende en géographie, construction de frise chronologique en histoire, construction de schéma en histoire comme en géographie).
Les différents confinements ont provoqué une prise de conscience chez beaucoup d’entre nous sur le fait que le numérique pouvait être un outil formidable qui permettrait de modifier l’approche cognitive des apprenants par rapport à ces exercices si spécifiques. Tant pour les élèves lambda que pour les élèves DYS ou à besoin spécifique autre.
Il existe tout une batterie d’outils sur le net (logiciels comme sites) qui permettent d’appréhender et de comprendre la frise chronologique ou encore la cartographie.
Philippe Meirieu dit que « la situation-problème est une situation didactique dans laquelle il est proposé au sujet une tâche qu’il ne peut mener à bien sans effectuer un apprentissage précis. Cet apprentissage, qui constitue le véritable objectif de la situation-problème, s’effectue en levant l’obstacle à la réalisation de la tâche. Ainsi, la production impose l’acquisition, l’une et l’autre devant faire l’objet d’évaluations distinctes. Comme toute situation didactique, la situation-problème doit être construite en s’appuyant sur une triple évaluation diagnostique des motivations, des compétences et des capacités. » (extrait de Apprendre oui, mais comment).
La liberté pédagogique reste le fondement du métier d’enseignant·e. Autant dire que je n’ai pour objectif que de présenter ma manière de faire, MA pédagogie. Les propos de Meirieu illustrent parfaitement ce que je cherche à mettre en place dans mes classes. Dans le cadre des programmes définis, et en suivant une progression organisée et cohérente, poser des « problèmes » à mes élèves.
Pour mettre en place des compétences disciplinaires (il faut bien répondre aux questions posées), transdisciplinaires (coopération, co-élaboration), et surtout numériques. Pour ce dernier point, énormément de références numériques sont disponibles.
Pour tous les thèmes en géographie abordant concrètement ou de manière plus nuancée la mondialisation (en seconde pour les réseaux de production par exemple), deux outils pertinents là encore pour suivre les trafics maritime et aérien en temps réel :
Ma liste est loin d’être exhaustive. Il est important d’avoir à l’esprit ce que l’on veut transmettre lors d’une séance, et comment on veut le transmettre. Les outils numériques ne restent que des outils. Il faut toujours garder cela en tête.
Formateur en lettres histoire-géographie/EMC dans un CFA depuis 2021.
Maître auxiliaire en LP pendant 8 ans auparavant. Linkedin
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