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Cet article est intéressant parce que désastreux et donc révélateur. On y voit très bien le souci n°1 de l'enseignante : trouver une place à cet alien qu'est l'AESH afin de minimiser les problèmes relationnels d'adulte à adulte qui sont la hantise de tout professionnel. On voit donc bien que l'adaptation pédagogique à destination de l'élève concerné ne fait pas partie des préoccupations de l'enseignante alors qu'elle devrait être l'objectif premier de la coopération "en binôme" avec l'AESH. Lorsque psychologue de l'éducation nationale j'ai expliqué, années après années, à mes collègues du primaire que l'AESH n'était PAS un "patch" qui permettait de considérer l'élève concerné comme n'étant plus handicapé de sorte qu'on pourrait s'adresser à lui comme à tous les autres élèves, j'ai toujours eu espoir que les enseignants en viendraient à reconnaître la nécessité de concevoir pour chacun de ces élèves une pédagogie différenciée que l'AESH mettrait simplement en application, après que ses différentes modalités aient été explicitées et convenues. Il va de soi que pour certains handicaps spécifiques de nature purement sensorielle ou motrice l'AESH sait mieux que l'enseignante ce qu'elle a à faire mais pour l'accompagnement de l'élève dans le champ des conduites mentales ou comportementales, il est de la responsabilité de l'enseignante de déterminer précisément les modalités de l'accompagnement par l'AESH. Quelles qu'elles soient, ces modalités doivent satisfaire au principe cardinal de l'accompagnement qui est d'AIDER AUTANT QUE POSSIBLE L'ELEVE A SE PASSER DES QUE POSSIBLE DUDIT ACCOMPAGNEMENT. Loin de l'en rendre dépendant, il s'agirait d'aller, avec le consentement de tous, élève y compris, vers l'autonomisation de ce dernier selon un rythme qu'il sera mis lui-même en position de déterminer. Voilà ce que j'ai toujours défendu et que je regrette de ne pouvoir défendre à présent étant donné que je suis à la retraite. Je suis extrêmement inquiet concernant l'efficacité des modalités actuelles de l'accompagnement par l'AESH. Une révision de fond en comble me semblerait nécessaire car il faudrait absolument en finir avec ce quiproquo. La pédagogie différenciée est une obligation professionnelle générale. Elle l'est a fortiori dans le champ du handicap.
Bonjour Luc-Laurent, merci pour ton commentaire argumenté ! Le lien présenté dans cet article est entre PP et AESH et ne concerne donc pas les adaptations pédagogiques qui sont décidées en concertation AESH enseignants dans les différentes disciplines. De plus, est évoquée la rédaction commune du Gevasco qui est l'outil justement dédié à recenser l'ensemble des adaptations mais aussi évaluer comment le jeune évolue et si il est possible de diminuer l'accompagnement si l'élève a gagné en autonomie. En fait le PP est juste le coordinateur de l'équipe pédagogique et assure le lien avec la famille. A ce titre il doit associer l'AESH mais pas se substituer à ses collègues pour ce qui relève du travail en classe :)