On parle de quoi ?

La métacognition « se rapporte à la connaissance qu'on a de ses propres processus cognitifs, de leurs produits et de tout ce qui touche, par exemple, les propriétés pertinentes pour l'apprentissage d'informations et de données... » (Flavell, 1976).

Proposer à nos élèves des temps de bilan, des temps pour se poser la question « Qu'est-ce que je sais ? », permet d'interroger leurs processus cognitifs et nous permet donc de les accompagner à faire émerger ces connaissances, ces compétences qu'ils ne soupçonnent peut-être pas. 

Saviez-vous que « l'un des meilleurs prédicateurs de la réussite scolaire est justement la capacité de l’élève à réfléchir sur ses connaissances et à comprendre les raisonnements qu’il engage pour utiliser et construire de nouvelles connaissances. Il faut donc rendre les élèves conscients des stratégies d’apprentissages qu’ils mettent en œuvre pour apprendre et comprendre le monde. La métacognition est indissociable de connaissance de soi et de confiance en soi. » (Les Cahiers Pédagogiques, Métacognition et réussite des élèves)

CQFD !

Engager nos élèves sur cette réflexion leur permettra à coup sûr d'entraîner leur métamémoire qui permet de « savoir ce que je sais de ce que je ne sais pas » et bien sûr leur permettra à coup sûr de nourrir leur confiance en eux pour dépasser par exemple un échec aux évaluations dites formelles (à quand le temps où l'on prendra en compte ce que les élèves disent de leurs apprentissages ?) et faire émerger, expliciter les apprentissages qui se sont réalisés.

On fait quoi ? 

La mise en page de cette ressource parle d'elle-même : autant de sujets à lancer en collectif pour se donner de l'élan et comprendre, en voyant l'autre en fonctionnement, ce qu'il faut chercher en soi. 

J'aime beaucoup la partie « Ce que j'ai fait pour la première fois ». Celle-ci permet à mon sens la prise de conscience du chemin parcouru. Vous savez cet éclair qui nous fait dire « Ah mais oui, je sais faire ça maintenant ! ». Une manière aussi pour nous, enseignants·es de prendre conscience de ce que nous avons semé. 

Et bien sûr, terminer par la discussion « Mes projets pour l'année prochaine » doit pouvoir permettre de se projeter et de vous donner des idées sur les envies de vos élèves. 

Un chouette point de départ pour nos réflexions pédagogiques, non ?