Pourquoi la posture de neutralité ? Déjà, parce que l’enseignement des faits religieux n’est pas un enseignement confessionnel : nous avons donc ce devoir de neutralité en tant que représentant de l’État. Et puis, parce que la neutralité est aussi un outil pédagogique. Elle nous permet d’éviter de juger ou au contraire de valoriser une conviction et surtout de respecter la liberté de conscience de nos élèves.

Émilie Moreau, PE en élémentaire depuis 10 ans

Se lancer dans l'éducation à la laïcité par les faits religieux est un sacré saut dans le vide et il est bien naturel de passer par les questionnements de type : 

• Suis-je légitime sur ce sujet ?
• Suis-je assez expert·e, je n'y connais rien en religions ?
• Comment vais-je pouvoir répondre aux questions des élèves et rester neutre ?

Pourtant quelques connaissances fondamentales suffisent et la vraie clé réside principalement dans la posture enseignante à mobiliser : celle de la neutralité. Et pourtant là encore, cela ne s'invente pas. Émilie nous partage ses bons réflexes pour rester neutre en toutes circonstances et ce, même avec l'insistance des élèves pour connaître nos propres convictions !

• Adopter la pédagogie du questionnement (1:26)
• Adopter les bons réflexes (2:19)
• Acceptez de ne pas tout savoir (4:18)
• Avertissement (5:23)
• Avantages (6:29)

Pour mieux comprendre ce qui se joue dans la posture de neutralité et en quoi elle est essentielle lorsque l'on aborde l'éducation à la laïcité par les faits religieux, n'hésitez pas à également à consulter l'article de l'association ENQUÊTE sur le sujet.

En préparant vos séances autour de la laïcité et des faits religieux, peut-être vous questionnez vous également sur la façon d'inclure, de rassurer et d'impliquer les familles : faut-il les en informer ? avoir peur de leurs réactions ? Karine, enseignante en REP et travaillant sur la laïcité avec ses élèves depuis 5 ans, nous partage ses conseils sur le sujet dans un tuto.